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Le bonheur est-il le fruit du hasard ?

Le mot bonheur provient d’un autre d’origine latine signifiant « présage heureux » qui se réfère à la volonté d’une divinité. Il traduit un état d'épanouissement et de joie profonde. Cependant, une question subsiste, le bonheur survient-il par hasard ou est-il le fruit de nombreux efforts ? Voici quelques éléments de réponse à cette interrogation.

Le bonheur est-il le fruit du hasard ?

Le bonheur comme fruit du hasard

Il est possible que le bonheur soit le résultat d’un heureux hasard. Il peut être question d’un hasard économique et biologique ou d’une chance découlant des événements de la vie.

Le hasard issu des événements de la vie

Une suite d’événements non contrôlés peut venir à un individu et être pour lui source de bonheur. Sans le vouloir à ce moment précis ou sans faire le moindre effort pour y parvenir, une bonne chose peut arriver, une bonne nouvelle peut être entendue. Par exemple, vous pouvez rencontrer la personne qui va changer votre vie par un curieux concours de circonstances. C’est aussi un heureux hasard lorsque, sur un jeu comme plinko casino vous pourrez remporter une certaine somme qui vous rendra heureux.

Ce bonheur, fruit du hasard à cet instant précis est un miracle personnel qui reste fragile et peut se retourner à n’importe quel moment. Si le hasard peut procurer du bonheur, il peut tout aussi en priver. En effet, la vie est principalement constituée d'événements sur lesquels nous n’avons pas toujours de contrôle.

Le hasard biologique et économique

Il est assez répandu dans les croyances humaines que le bonheur dépend de la chance. Ainsi croire que le bonheur est le fruit de la chance, c'est dire que cette dernière est le résultat de faits extérieurs qui ne dépendent pas de la volonté de la personne concernée. Elle est semblable à une bonne surprise qui vient de façon imprévisible et apporte de la joie.

Un individu, par exemple, peut se trouver très heureux, car il a eu la chance d’être élevé dans un milieu favorisé culturellement et économiquement. Ici, le bonheur n’est pas contrôlé par cette personne. Il s’agit simplement du fruit du hasard. C’est un peu le cas lorsqu’une personne naît dans une famille défavorisée. Dans ce dernier cas d'espèce, le hasard ne lui aura pas permis ou donné le même bonheur qu’une autre personne provenant d’un milieu aisé.

Le bonheur provient de la volonté

En s’opposant à la précédente thèse, il est également possible que le bonheur puisse émaner d’une volonté humaine. Pour Aristote, « la bonne fortune et le bonheur sont des concepts différents. La cause des biens extérieurs à l’âme, c'est le hasard et la chance. Alors que nul n’est juste ni tempérant par chance ou du fait de la chance. » Ainsi, le bonheur ne provient en aucun cas du hasard, mais est plutôt le fruit de l’action de l’homme.

Les stoïciens ainsi que les cyniques affirment que le bonheur découle de l’exercice de la volonté. Il vient quand l’homme veut ce qui arrive au lieu de s’opposer au destin contre lequel il ne peut pas grand-chose.

Il faut supposer que malgré les événements malheureux de la vie qui s’imposent, l’être humain peut rester dans des dispositions d’esprit qui préservent sa joie et son bonheur. Ce dernier étant un état d’esprit, il ne peut subsister que si l’individu s’en donne la volonté. L'aptitude de l'homme au bonheur ne serait en conséquence pas une affaire de hasard ou circonstances, mais plutôt de pouvoir sur soi.

La chance n’est peut-être pas sous le contrôle de l’homme, mais le bonheur, lui, est le résultat d’un travail face à l’adversité.

Le bonheur est le fruit du travail

Une phrase courante dit que le travail libère l’homme, oui, mais il contribue également à le rendre heureux.

Le travail source de satisfaction et d’épanouissement

Le travail est une grande source de réalisation de soi et de bien-être qui entraîne une satisfaction. En réalité, dans de nombreux cas, l’inactivité dégrade d’une manière ou d’une autre la confiance d’une personne en elle-même. Le travail peut être aussi source de bonne santé, de bien-être, de bonheur. Par exemple, n’avez pas remarqué qu’une grande partie des retraités aujourd’hui s'attellent à devenir fleuriste ou jardinier ? Cela leur permet de se sentir vivant et utile, ce qui contribue à leur épanouissement.

Qui dit travailler dit forcément argent. Lorsqu’on travaille, cela est surtout pour la rémunération qui peut s'ensuivre. Ainsi, la perspective d’une certaine somme ou la possession imminente rend le salarié heureux. Cet argent peut l’aider à se réaliser ou à subvenir aux besoins de sa famille. Si cette personne était au chômage, elle en serait certainement très malheureuse en raison de l'absence d'entrées de fonds.

Le travail et les besoins de l’âme

Il faut noter que la satisfaction dans le travail et le bonheur découlant de ce dernier ne peut avoir lieu que si l’individu aime un minimum ce qu’il fait. Pour qu’un travail ait du sens pour un homme, il faut qu’ils puissent combler ses besoins de l'âme que sont :

  • besoin de liberté,

  • besoin de ressentir de l’égalité,

  • besoin de responsabilité.

Les conditions de travail y sont également pour beaucoup. Si sur son lieu de travail l’employé n’est pas soumis à de persécutions ou n’est pas malmené, il n’en sera en aucun cas malheureux de travailler, sauf exceptions évidemment.

En conclusion, il convient de retenir que le bonheur peut venir comme la chance. Il peut apparaître quand on ne s’y attend pas. Il peut être pareillement la conséquence de faits économiques et biologiques qui ne dépendent pas de la volonté humaine. Le bonheur est aussi un état d'âme. Il revient à l’homme d’affronter les situations de la vie avec le bon état d’esprit de se battre pour son propre épanouissement.

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